Dans ses rêves il y avait l’Arbre.

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il y a 7 ans

Dans ses rêves il y avait l’Arbre.

Un arbre grand au tronc droit pointé vers le ciel. Il y avait le vert de la forêt, la lumière tamisée, la fougère aux pieds et les senteurs d’un sous-bois.

Dans ses fantasmes, il y avait le Fouet.

La caresse du cuir, sur un dos blanc qui se colore de stries rouges, il y avait les poignets attachés, les cris étouffés, le tableau d’aujourd’hui dune Angélique Marquise des Anges fouettée sur des Stilettos perchés bien trop hauts.

Dans sa vie plurielle il y avait Lui. Son Maître, Son Seigneur, Son Dieu quelle priait, quelle vénérait et quelle servait depuis des mois et des mois, bien plus que nulle autre avant elle.

Il lavait transformée, Il lavait dressée à sa guise. Selon Ses envies, Son bon vouloir Il la convoquait tour à tour esclave, soubrette, ... Elle répondait présente et servait. Chacun de ses gestes avait fait l’objet dune éducation, dune correction, dune évaluation permanente pour devenir un geste parfait. Peu à peu, la jeune soumise pétrie d’envies s’était transformée en une Esclave de qualité, une Reine de Soumission à Son service, capable de Lui donner beaucoup, encore et encore. Elle avait appris tous les Arts pour Le distraire. Geisha qui n’était plus petite, elle avait tout surmonté, tout appris, tout donné. Elle avait su renouveler sa façon d’offrir son corps et d’utiliser ses orifices, pour mieux Le faire bander, frémir, jouir. Elle avait accepté de partager parfois sa place si chère, avec une sur de soumission pour Lui donner plus encore, le temps dune envie ou dun moment spécial. Elle savait ce que voulait dire abnégation, don total, elle savait conjuguer le verbe Aimer avec le mot Maître.

A l’infini.

Elle était arrivée au sommet, ou presque, de Sa condition et elle aurait pu en jouir simplement à repenser à tous ses moments, à ses premières fois dont la liste s’étirait et s’étirait toujours.

Mais il restait ce fantasme, cette envie et cette peur.

Depuis quelque temps, elle avait pu apprivoiser (un peu) la douleur d’un Long Tail Whip. Elle savait ce que produisait le balancement dune lanière tressée sur près de trois mètres, la fulgurance du coup lorsque le cuir mordait. D’abord le sifflement, puis le coup lourd de la tresse sur la chair, puis la morsure perverse de la langue en cuir terminée par un noeud de chanvre. Elle avait appris à caresser le fouet, à l’entretenir, à l’enrouler tel un long serpent tapis dans l’attente de sa proie. Elle le vénérait autant quelle en avait peur lorsqu’elle l’apercevait sur sa table en verre ou à la ceinture de Son Maître. Elle savait que seul l’esprit et la main de Son Maître pouvaient décider si le coup allait briser ses chairs et les ouvrir dans le s a n g ou simplement les faire hurler et les marquer. Il fallait la confiance absolue en Son Seigneur pour se livrer consentante devant le fouet.

Telle était sa condition, tels étaient ses rêves et ses fantasmes.

Et puis vient le jour vient où tout bascule. Où on passe à la réalité et ce jour était arrivé.

Une occasion unique se présentait. Une balade de deux jours au bord de mer, en terres lointaines en regard de son chez soi cosy. Son Maître avait voulu être accompagné dune esclave de voyage et Il lavait convoquée. Elle s’était rendu le sourire à peine masqué par la crainte de mal faire au lieu de RDV, un loueur connu des beaux quartiers. Leur automobile avait été préparée, un cabriolet flambant neuf leur servirait de monture. Le ciel était (presque) beau. La vie était définitivement belle.

Durant le trajet, bercé par le vent et la musique de bord, Son Maître s’était amusé à la faire tordre de honte et d’envies sur son siège, dans des positions des plus suggestives. Il lui avait remonté à la taille sa jupe déjà de format ultra mini et lui avait sortie les seins nus de son top ajusté. Sa poitrine gonflée était tendue, ses deux mamelles parfaitement remontées et serrées par le tissu qu’Il avait descendu sous elle. Elle était particulièrement appétissante !

Tout en ne lâchant pas la route du regard, Il jouait avec ses orifices. Ses doigts experts avaient vite retrouvé sa chatte déjà dégoulinante. Il la pénétrait en la faisant gémir d’envie, Il lui disait ces mots durs et crus quelle adorait autant quelle les craignait. Il lui disait que c’était une honte de se mettre dans un tel état, quelle devrait se contenir de tant mouiller, qu’à ses yeux elle n’était qu’une petite ... embarquée pour servir. Chaque mot pénétrait son cerveau et immédiatement son ventre se crispait. Ses doigts en elle la mettaient dans un état d’excitation qui bientôt ne serait plus contrôlable, elle suppliait Son autorisation pour exploser et jouir, encore et encore avec des suppliques humbles et appuyées. Mais ll lui refusait cela, préférant la voir se tortiller et gémir sous les regards amusés des chauffeurs de poids lourds qui depuis leurs cabines avait une vue plongeante sur son corps dénudé, cambré et pris de frissons. Elle ne voyait pas les appels de phare de remerciement lorsque le cabriolet dépassait les camions à une vitesse particulièrement étudiée pour leurs laisser le temps d’observer cette petite chienne en chaleur dans sa jolie voiture.

Au milieu du trajet, Il voulut profiter d’elle en roulant. Il lui ordonna de se mettre à genou sur son siège et de le sucer en douceur. Cambrée sur le levier à vitesse elle dégrafa avec avidité la fermeture de son pantalon et trouva la position idéale pour Lui faire profiter de ses talents. La position devenait vraiment provocante. Ses fesses blanches découvertes, ses cuisses écartées plaquées sur la vitre gauche étaient ainsi offertes à la vue de tous, mais de cela elle ne se souciait guère. Elle pouvait jouir de le voir bander et de le prendre en bouche. Ces instants étaient divins.

Son Maître quitta enfin l’autoroute, sans l’autoriser pour autant à rajuster sa tenue lorsqu’ils franchirent le péage, dernier clin d’oeil à cette petite exhibition publique automobile.

La route devenait plus douce est serpentait au travers les champs, puis les bois.

Il réduisit son allure. Elle savait qu’Il était en recherche dune nouveauté et son corps frissonnait. Qu’allait Il lui faire subir ? Cela l’excitait autant quelle redoutait une épreuve non encore devinée.

Un chemin de terre coupait perpendiculairement la petite départementale. Son Maître l’emprunta, la décapotable raffinée suivait les traces de tracteurs, mais rapidement au bout du chemin une barrière interdisait l’accès à une propriété privée.

Son Maître gara l’auto et attacha sa laisse au collier d’acier quelle portait en permanence.

  • Descends esclave ! Lui ordonna-t-Il en ouvrant la porte droite.

Elle s’exécuta, les yeux baissés, la tête courbée devant Lui. Il avait laissé sa mini-jupe dans l’auto, et elle ne portait sur elle que son top qui lui arrivait à peine au milieu des fesses, découvrant son bas ventre épilé à la perfection. Il lui fit mettre les mains sur la tête, la fit avancer et attacha la laisse à la barrière, comme une chienne à l’entrée dun supermarché.

  • Tu restes là, sage et tranquille lui commanda-t-Il. Il vérifia la laisse et Il partit à l’orée du bois découvrir les alentours, la laissant seule dans cette position.

Elle était tétanisée à l’idée que cette barrière s’ouvre, qu’un autre véhicule emprunte le chemin. Que ferait-elle alors ? Son Maître n’avait donné aucune consigne. Elle avait peur, mais en même temps elle sentait cette envie, là au fond du ventre qui faisait monter son taux adrénaline vers les sommets. Son cerveau était mode surchauffe. Beaucoup trop. Après avoir été longuement doigtée dans la voiture, exposée aux regards des autres, mise en attente comme une chienne abandonnée, et ne rien connaître de ce qui l’attendait désormais, tout cela la mettait dans un état d’excitation profond. Elle était trempée.

Elle n’eut guère le temps d’y réfléchir et d’analyser ses sentiments et ses émotions comme elle aimait le faire, car l’attente dura peu.

Son Maître revint la détacher et en tirant sur la laisse lui ordonna :

  • Suis-moi sans un bruit, mains dans le dos, regarde où tu mets les pieds et reste digne

Il la fit pénétrer dans le bois en laisse. La propriété privée devant laquelle Il avait parqué le cabriolet semblait ne plus finir, de hautes clôtures délimitaient l’espace, mais après une petite marche, la forêt reprenait tous ses droits. Plus de barrière, plus de sentier balisé. Les plantes au sol étaient douces et fraîches ou au contraire aiguisées d’épines. Il tirait toujours Sa chienne plus en avant. Ses jambes nues et ses Stilettos commençaient à porter les marques de cette ballade improvisées, mais elle ne disait mot. Elle avançait, les mains derrière le dos, la tête baissée, suivant Son Maître. Elle supportait les fines griffures des ronces, avançait le plus élégamment possible dans les feuilles m o r t e et la terre meuble poinçonnée de ses 15 cm de talons. Il l’observait et Il appréciait cette abnégation. Le contraste de son corps dénudé, tiré par Sa laisse en pleine forêt ne le laissait pas de marbre et Il avait envie delle.

Mais Il n’était pas là pour cela.

Il avait décidé de la mettre durement à l’épreuve. C’était LE moment.

Elle était prête et Il devinait son envie. Son expérience ne le trompait jamais.

Il s’arrêta devant un arbre à l’écart des autres, un arbre au tronc droit et étroit, à l’écorce fine et peu rugueuse.

  • Tu ne bouges pas lui ordonna-t-il, pendant qu’Il dégageait les branches m o r t es du tronc.

Puis sans un regard vers elle Il sortit de son sac, une cordelette de chanvre et un bandeau noir.

Elle commençait à comprendre, du moins le pensait-elle. Elle haletait dans un silence pesant et la moiteur du sous-bois. Ce moment, elle lavait tant et tant rêvé quelle voulait être à la hauteur. Et pourtant le doute s’immisçait dans son esprit. Elle connaissait la douleur du fouet, mais savait quelle pouvait être insoutenable suivant la f o r c e des coups. Elle redoutait qu’Il soit dur avec elle. Sur un ton de la plaisanterie elle avait souhaité être durement menée via un échange Internet public que Son Maître avait peut-être jugé déplacé Ses pensées s’interrompirent au son de sa voix. Il était trop tard pour reculer.

  • Avance, colle-toi contre le tronc, à même l’écorce et lève les bras au-dessous de ta tête .

Elle mit sa peau au contact de l’arbre. Ses seins ronds s’écrasaient sur l’écorce. Instinctivement, bien dressée, elle écarta les cuisses et cambra son cul.

Il prit la corde et attacha ses poignets sur une branche haute. Elle ne pouvait plus bouger, ni faire le tour, ni se mettre à genoux. Elle resterait ainsi droite, plaquée contre l’arbre, même si les f o r c e s venaient à lui manquer. Satisfait du résultat, Il lui noua le lourd bandeau noir sur les yeux. Elle serait aveuglée et ne verrait pas les coups arriver, mais ses yeux et son visage seraient protégés d’un rebond toujours possible d’un fouet capricieux. Il roula, le top noir sur sa taille, découvrant toute son anatomie et délimitant la zone de travail haute des hanches et des épaules de la zone de travail basse des fesses et des cuisses. Des repères bien utiles lorsqu’on manie un fouet de 3 mètres. Puis Il enfonça dans sa bouche un morceau d’étoffe, car Il savait quelle ne pourrait pas rester sans crier. Il recula et la contempla. La lumière du sous-bois éclairait sa peau blanche en contraste avec ses chaussures noires, cette ceinture improvisée noire et ce bandeau noir. Il avait sous les yeux un délicieux tableau et Il ne put s’empêcher de capter cet instant au travers une photo. Il sourit car Il savait quelle aimait revoir ces petits clichés d’épreuves difficiles, et Il lui offrirait ce petit plaisir. Chaque soumise a sa fierté.

Lentement, Il sortit son Long Tail Whip du sac. Il déroula le fouet, se souvenant de leur dernière séance où Il lui avait enseigné comment bien le ranger.

Son regard fit le tour de l’arbre. Il y avait de la place, mais le sous-bois était dense. Il ne pourrait pas jouer à le faire claquer au sol avant la morsure. Il vit aussi que des branches d’autres arbres gêneraient sIl souhaitait fouetter à trois mètres. Là la vitesse du fouet serait du maximum, et le coup des plus douloureux. Il pensa que c’était mieux ainsi, car Il souhaitait lui infliger une longue série, un coup pour chaque année qui la séparait de sa naissance. Une séance de fouet pour un anniversaire. Des stries rouges sur un dos blanc en guise de cadeau. Combien de gens ne verrait dans cela quune perversion abominable ? Trop sans doute mais Il n’en avait cure. Il savait que dans ce monde, la f o r c e du Lien pouvait s’exprimer par tant et tant de façons, de signes de codes, que cette séance resterait longtemps gravée en elle, comme témoin de leur relation unique. Seul cela comptait.

Il chassa Ses pensées et se concentra sur ce corps offert qui frissonnait déjà.

Le 1er coup claqua, une diagonale sur le haut des cuisses, qui immédiatement devint rouge. Il ne lui laissa pas le temps d’un cri, que le second coup tomba sur ses épaules, lui arrachant un soubresaut de douleur. Il ne jouait plus. Il ne jouait jamais. Les coups s’enchaînaient, 3, 4, 6, 10 .. 12 elle hurlait sous le bandeau, son corps tressaillait. Elle s a n g lotait aussi. Il fit une pause et se glissa contre elle, sa chemise ouverte, peau contre peau. Elle transpirait, elle murmurait sous son bâillon des choses inaudibles.

  • Combien de coups as-tu compté esclave ? la questionna-t-Il.

Elle bredouillait sous son bâillon et Il avait du mal à l’entendre. Puis réalisa simplement quelle n’avait pas compté, contrairement à ce qu’Il lui avait enseigné. La douleur avait embrumé son esprit. Il pouvait comprendre mais ne pouvait rester sans marquer la faute.

  • Nous allons donc recommencer Ses paroles étaient sans appel et mais elle cria.

Il s’était déjà éloigné et cette supplique était de toute façon inutile.

La nouvelle série commença, 1, 2, 3 8 coups. Le dos commençait par être sérieusement strié de rouge.

  • Combien esclave ? lui posa-t-il comme question une seconde fois.

  • Huit Maître arriva-t-elle à répondre entre deux s a n g lots.

  • Parfait, je préfère cela répondit-il en lui caressant la nuque et les cheveux.

Il posa au creux de son cou, un baiser, petite récompense, petit détail insignifiant qui dans une telle épreuve a toute son importance. C’est cela aussi qui fait tenir, plus loin que la volonté du corps.

Il reprit Sa place, changea d’angle et détendit le fouet. Il claqua et claqua encore. Une à une, les années s’imprimaient dans ses chairs dun trait rouge sombre. Elle n’arrivait plus à crier, elle était passée dans cet ailleurs au-delà du mal. Elle était à sa place, celle quelle avait toujours voulu, être une esclave, prête à tout pour Lui, offrant son âme, son corps, sa douleur. A cet instant elle était superbe et Il l’aimait.

Alors la série terminée, Il laissa le fouet à terre, et laissa quelques instants d’éternité refermer cet Opus.

Doucement, Il se rapprocha delle. Ses doigts glissaient sur les marques fraîches. Ce soir déjà, les traces auraient évolué. Il observait les détails laissés par les tresses de cuir, des petites boursouflures qui ne laissaient planer aucun doute sur l’origine de la cicatrice. La marque du fouet. La marque d’un BDSM qui se vit avec intensité, gravité, vérité loin des petits gestes pimentés et aimables qui égaient parfois chez d’autres une petite vie vanille rangée.

Elle reprenait conscience sous la caresse de Ses doigts. Alors Il écarta ses fesses et ouvrit sa chatte, Il dégrafa son pantalon et Il la pénétra. Il claquait ses hanches contre son cul, la poussant contre ce tronc témoin lié de cette scène. Elle vivait sans doute ce moment comme elle avait toujours rêvé, fantasmé.

Malgré la douleur Son plaisir ne fut pas long à venir, et c’est de plaisir quelle gémissait désormais. Il lui donna l’autorisation de jouir ainsi, attachée et fouettée de frais. Un plaisir sous forme de récompense pour son courage exemplaire, pour son attitude digne dune soumise d’exception.

Il détacha ses poignets et sans un mot de Lui, elle se mit à Ses genoux, sa joue contre Ses chaussures. Elle parvint à dire Merci Maître entre deux pleurs de douleur et de joie.

A cet instant elle était sienne comme jamais elle ne lavait été.

Et Ses mots quelle entendit lorsque Ses mains lui caressèrent les cheveux, la remplirent d’un bonheur au-delà de ses rêves et fantasmes.

  • Tu es mienne, et je te veux, encore .

Le week-end serait une réussite, cela Il en était certain.

TESAMO

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